PROCHAINE SEANCE : 27 NOVEMBRE
Propositions de lecture :
✓ Robert Louis STEVENSON : Voyage avec un âne dans les Cévennes (parallèle intéressant à faire avec le film qui passe actuellement : Antoinette dans les Cévennes)
À l’exception de quelques parties écrites postérieurement à sa randonnée — principalement celles historiques nécessitant la consultation de sources — Stevenson s’astreignait à écrire au fur et à mesure de ses étapes dans un journal. Chaque matin, il rédigeait donc le récit de sa journée précédente avant de prendre la route pour une nouvelle étape, ce qui parfois, lorsque l’inspiration lui faisait défaut, lui valut quelques départs tardifs (Langogne, Florac), « en l’honneur de ce maudit journal »(Wikipédia)
✓ Ian MANOOK (Patrick Manoukian) : Yeruldelgger. Roman policier dont l’action se déroule en Mongolie.
J’écris sans aucun plan, sans la moindre trame et sans documentation préalable. Je me base sur mes souvenirs. J’écris sans jamais revenir en arrière et je ne retravaille pas mon texte tant que mon histoire n’est pas terminée. Au fur et à mesure de l’écriture, je mets des mots en rouge. Ils peuvent vouloir dire trois choses: soit que je ne suis pas content du style, du vocabulaire que j’ai utilisé et il faudra que je revienne dessus; soit que je ne suis pas sûr de mon souvenir – nom, date ou chiffre – et qu’il faut que j’aille vérifier en me documentant a posteriori; soit, enfin, qu’il faut que je remonte 100 pages en amont, pour mettre un petit jalon qui prépare la digression en cours. Un dernier point: comme je n’ai pas de plan, et que, par principe, mon premier jet me plaît, je garde tout. Plutôt que de jeter, je préfère tordre mon histoire pour y faire rentrer mes digressions. (https://www.letemps.ch/culture/ian-manook-suis-un-nomade-culturel)
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